Communauté de communes de la région de Rambervillers
Afin de mutualiser les moyens techniques, économiques et humains des communes dans la mise en place de projets d’envergure, la loi Chevènement du 12 juillet 1999 a donné la possibilité aux maires des territoires ruraux de se regrouper au sein d’un espace cohérent par la création d’un nouvel échelon administratif situé entre les communes et les départements : les Communautés de Communes.
Ces nouvelles structures ont pour objet d'associer des communes au sein d'un espace de solidarité, en vue de l'élaboration d'un projet commun de développement et d'aménagement du territoire de ces communes.
Les réflexions autour du projet de création d’une communauté de communes sur le canton de Rambervillers ont débuté en 2001. En effet, la nécessité de mettre en place une politique forte de développement du canton a rendu peu à peu évidente la création d’une structure regroupant les communes du canton. En 2005, avec l’aide du Conseil Général et du Conseil Régional, le Syndicat intercommunal de développement du Canton de Rambervillers a lancé une étude appelée « Projet de Territoire ». Cette étude a consisté à réaliser un diagnostic du territoire du canton de Rambervillers et à déterminer ses points forts et ses points faibles. Ce diagnostic a mis en évidence les atouts et les handicaps de ce territoire et a permis de mettre au point une stratégie de développement.
Les objectifs de la stratégie de développement définis par le projet de territoire :
Pour mettre en place cette stratégie de développement, le projet de territoire a préconisé la mise en place d’une communauté de communes.
« Les priorités qui à ce jour se dégagent concernent l’économie et les services à la population. En effet, pour faire face aux besoins importants en matière de services à la population, de maintien de l’attractivité du territoire sur le plan économique et sur le plan de l’habitat, aucune action de poids ne peut être conduite à l’échelle communale.
Dans ces domaines comme dans d’autres, la création d’une Communauté de Communes permettrait d’engager des actions en s’appuyant sur des ressources plus « durables ».
Par ailleurs le manque d’organisation intercommunale mènera immanquablement à une perte de vitesse dans un contexte territorial concurrentiel qui nécessite des solidarités et des synergies.
Elle permettrait d’organiser à cette échelle des services et des politiques qui aujourd’hui sont soit déjà intercommunales de fait ou répondent à des enjeux intercommunaux qui concernent toutes les communes. Mettant en commun des ressources, les communes pourraient ainsi à l’appui de ce regroupement partager des ressources et des moyens.
La structuration du territoire lui donnerait ainsi un poids plus important, pesant dans le département réellement.